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COMMENT RÉ-OUVRIR NOS ECOLES Après LE 11 MAI AIDONS NOS MAIRES A LE FAIRE

Photo du rédacteur: Christian Paul ANDRÉChristian Paul ANDRÉ

Dernière mise à jour : 5 mai 2020



À ceux qui le souhaite

aidons notre municipalité

à ré-ouvrir nos écoles




Avant-Propos


Face au défi de ré-ouvrir les écoles le 11 mai, les maires du Val de Marne sont confrontés à la gestion d’une situation de crise : celle de prendre des décisions dans un univers incertain dont on ne maîtrise pas tous les paramètres. Ils font réellement l’expérience des grandes difficultés de leur gouvernance face Covid-19 et des décisions à prendre qui les engage..

En lisant la lettre au Président de la République des maires de France qui demandent un nouveau délai pour la réouverture des classes, je revis le quotidiens des décisions d’entreprise et de la gestion de projet.

Je revois mes collaborateurs qui me demandaient plus de temps pour finir leur travail car le sujet étaient complexes. Ils argumentaient qu’ils n’avaient pas encore les informations nécessaires pour me donner leurs conclusions. Ils argumentaient qu’ils n’avaient pas assez d’effectifs ou étaient surchargés de travail. Ils pointaient les dysfonctionnements informatiques, désignaient des coupables pour se justifier qui ne leur avaient pas donner la bonne information et même des soucis familiaux.

Bref ils m’assenaient autant d’arguments plausibles qui m’auraient fait céder et je ne cédais pas. Je leur expliquais que face à l’urgence, il faut prendre un risque mesuré et des risques il y en a toujours. S’ils avaient le devoir de ne pas se tromper, ils avaient le devoir d’agir. Je leur proposais de me fournir un point d’étape et certains indicateurs pour prendre une décision. J’étais fidèle au bon sens paysan de mon grand-père corse qui gravissait la montagne tous les matins à 4 heures : c’est en marchant que l’on avance quel que soit le temps.


De nombreux maires du Val de Marne demande un délai pour la réouverture



36 maires (sur 47) d’Île de France, signataires de la requête, sont confrontés à prendre des décisions dans ce contexte encore plus difficile qui peut impacter la santé de leur concitoyen face à un ennemi dont on ne sait encore comment il se comportera.

Après avoir réclamé leur autonomie face à un État qu’ils jugeairnt trop centralisateur et peu transparent les voilà à devoir prouver qu’ils sont capables d’assurer cette autonomie. C'est un défi.

On ne grandit pas en une semaine et beaucoup de données manquent à nos maires.

Il y a l’incertitude sur le nombre et la disponibilité des enseignants, des ASEM et des personnels de service, des animateurs. Ils s’interrogent sur les effectifs des classes à accueillir. Ils questionnent sur la priorité d’accès des enfants en fonction de la situation professionnelle des parents en suivant un impératif « de justice et d’équité ».

Enfin, nourriture de toute gestion municipale, la question du financement de ce retour à l’école qui nécessitent de nouveaux moyens (masques, protocole sanitaire et personnel supplémentaires) est très justement posée.


Pour nous maisonnais.es, ces questionnements appellent à nous interroger sur le trop lourd cloisonnement qui existe entre la gestion municipale et le citoyen. Il ne s’agit pas là de propos politiques mais de constater notre incapacité à nous citoyens à faire remonter à notre maire ce que nous voulons.

Pourtant nous disposons tous d’outils de communication, le site « Je viens de.. Maisons- Alfort » en est une preuve.

Il est important pour l’avenir qu’une vraie gestion qu’on appelle 2.0 soit mise en place.

De l'incertitude des solutions


Pour l’instant, nous devons lutter contre l’incertitude et prendre des décisions à faible risque sanitaire même si elles sont imparfaites.



Le choix d’ouvrir une ou deux écoles après le 11 mai, à effectif réduits même en dessous de 15, pourrait-être une bonne solution.

À ce jour, chaque directrice d’école connaît les enseignants qui n’exerceront pas leur droit de retrait, les effectifs d’élèves qu’ils jugent acceptables et les conditions sanitaires minimum qui sont requises.

L’arbitrage d’un retour à l’école est sujette au besoin, à l’avis des parents et à l’enfant. Il est donc utile que soit mis en place une base de données municipales sur ces principes. L’envoi d’un questionnaire parait facile via les carnets électroniques ou les adresses mails détenus par les établissements scolaires. La décision finale serait soumise à la maîtresse de la classe pour réunir ses effectifs.

Le débat sur le financement de moyen à mettre en œuvre reste ouvert mais il ne faut pas s’illusionner ne période de crise ce n’est pas le budget qui est le maître, nous savons tous que nous paierons en impôt cette crise que l’impôt soit municipal ou national.


Il faut donc passer à l’action. Le retour à l’école total ne sera pas pour tous le 11 mai. Comme le déconfinement, il sera progressif.

Alors essayons d’ouvrir une ou deux écoles. La semaine d'après on verra bien si la montagne est plus dure à gravir que dans nos prévisions.


Qu’en pensez-vous ?

Que pouvons-nous faire ensemble pour aider notre municipalité ?

PS : je tiens à féliciter la membre du réseau qui a produit un sondage pour le retour à l’école hier. C’est une très bonne initiative. Elle laissait apparaître qu’une large majorité des sondés étaient indécis. Il est donc important de se prononcer.

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