Après l’Elysée,
La liste des courses à l’Assemblée nationale,
c’est maintenant !..
En écoutant ce matin sur LCI les réponses de Julien BAYOU lors de l’interview d’Elisabeth MARTICHOUX, je me suis dit que nos politiciens sont devenus de ménagères et que chacun a fait sa liste des courses à faire au ministère du budget de Bercy.
Julien BAYOU m’a déçu, l’homme est empreint d’une grande idéologie mais ne laisse pas échapper une once de réalité. Il s’oppose, conteste, se contredit. Bref, il est resté un étudiant contestataire idéologique.
Créer une allocation aux jeunes 18-25 ans de plus de 1000 euros par mois, c’est bien, cela fait plaisir, mais comment ? pour qui des 18-25 ans ? avec quelles ressources ? combien ça coute ? L’homme ne le dit pas.
Mettre en place un programme pour lutter contre le réchauffement climatique, promouvoir des travaux dans les habitations totalement financées par l’Etat. Les mêmes questions se posent que précédemment. Comment ? Pour Qui ? Quand ?. Lorsque j'écoute, j'ai toujours en mémoire mes leçons de CP à l'école primaire : Le QQOQCCP (ou Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi). Julien BAYOU l'a-t-il appris ?
L’homme ne le dit pas et reste silencieux sur la réouverture programmée de nos centrales à charbon dont l’énergie sera nécessaire si l’on ne veut pas de coupure d’électricité comme c’est le cas aux États-Unis de manière permanente chaque hiver.
Bref, Julien BAYOU amène sa liste de courses pour autant à l’inverse du Français moyen, il n’a pas regardé son budget.
Les Français ont donc élu une idée qui ne se réalisera pas selon leur vœu.
Julien BAYOU pèche de la même manière qu’Emmanuel MACRON. Les Français s’en souviennent. Il avait annoncé la fin de la taxe d’habitation sans préciser qu’elle s’étalerait sur plus de 5 ans. Il avait annoncé la baisse de la CSG à l’égard des retraités aux revenus modestes, s’en préciser au cours de la campagne de 2017 qu’elle en était le seuil. Ce fut un fiasco, le seuil décidé par Bercy trop bas, rectifié ensuite mais insuffisant.
Résultat : Le gouvernement s’est mis à dos les retraités des classes moyennes qui ont bien compris que les cadeaux faits étaient une augmentation des retraites pour les plus démunis (ce qui est acceptable, nécessaire et compris) mais que les retraites des classes moyennes n’augmenteraient pas donc et serait toujours diminuées par l’inflation (2% sur 5 ans = 10%) et non revalorisées ! Oups ! Merci les classes moyennes qui se font vider de leurs économies ! pas les IFssistes !
Que montre les résultats des élections ?
Les classes moyennes, celles qui votent, ne sont pas dupes. Elles ont renvoyé le Président à être plus exigeants avec ses fonctionnaires de Bercy, être plus proches de la réalité qui lui sera rappelé par Les NUPES sur le social et le RN sur la sécurité.
N’oublions pas notre histoire et surtout il y a dans Nazi « National-Socialiste ». Ce socialisme-là n’étant que le vol, au sens anarchiste, des certains possédants pour les transférer à d’autres !.
Alors si je comprends Julien BAYOU et ce qu’il dit sur les jeunes 18-25 ans. Je lui reproche de n’être pas concret.
J’aurais aimé qu’ils nous disent : les 18-25 concernent les étudiants qui ont été obligés pendant la crise de la Covide d’aller Resto cœur, que cela concerne les classes sociales défavorisées et moyennes qui ne peuvent pas payer les études de leurs enfants, les boursiers dont la bourse est insuffisante ainsi que les APL. Il faudra bien sur l’ajuster en fonction des revenus perçus de l’apprentissage.
J’aurais aimé aussi qu’il nous dise que les financements envisagés se feront selon des modalités de prêt sur l’honneur solidaire entreprises-étudiants avec un abattement de remboursement en cas de réussite scolaire en fonction des années d’études réussies.
J’aurais aimé qu’ils disent que le remboursement résiduel serait à la charge des entreprises qui emploieront les futurs diplômés en sachant que les grandes entreprises contribueront pour les petites en abondant à un fonds de solidarité au prorata de la sous-traitance qu’elles emploient.
C’est un principe de solidarité et d’efficacité qu’il nous reste à mettre en place.
Si chacun se met autour de la table en commission parlementaire avec des idées novatrices, je suis certain que nous innoverons et que notre démocratie y gagnera.
Cicéron disait « l’erreur est chose commune, seul le simple d’esprit persévère ».
Ne recommençons pas nos erreurs de déficits budgétaires, d’incantation droitière LR de la peur du déficit, d’illusion populiste qui consiste à faire croire que la hausse du pouvoir d’achat est l’apanage du Rassemblement National.
Rassemblons-nous sur nos idées, sur la réalité, celle-là même qui nous unit : le regard vers l’autre.
Faire autrement tout simplement.
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