Le Codiv-19 nous occupe tous pas l’Affaire !
Chacun de nous se suspecte à la moindre toux, la moindre douleur au dos provoqué par le temps trop long devant nos écrans , le mal de tête d’un confinement sans aération, l’inquiétude d’une sortie pour faire des courses nous envahit, le croisement de l’autre en inquiète certains, le restez-chez-vous est nécessaire et on comprend leur inquiétude. Chacun de nous après avoir pris sa température du matin avec sa famille prend celle de l’internet.
Ça chauffe pour nous à cause de l’Affaire penserez-vous ?
Non, ça chauffe pour ceux qui sont aujourd’hui atteint et surtout pour ceux qui sont au front : nos infirmier.es, nos docteur.es, tout le corps hospitalier aide-soignant.es, agent.es de services et tous les hospitalier.es qu’on ne peut pas nommer tant la liste est longue.
Ça chauffe aussi pour nos commerçant.es alimentaires, nos livreur.es, nos caissier.res, nos producteurs ceux qui sont dans l’obligation de travailler, notre police, nos employé.es municipaux, nos fonctionnaires de terrain, nos militaires enfin les bénévoles qui répondent au besoin des plus démuni.es SDF, ROM, sans papier, travailleur.es au noir sans papier, hommes et femmes seules, personnes âgées, handicapé.es et tous ceux que j’oublie dans cette liste des solidaires et naturellement tous les malades. Encourageons-les, Remercions-les de ce qu’ils font pour nous
Ce soir comme à l’habitude j’applaudis de mon jardin de la rue des Champs Corbilly dans le Charentonneau. Nous étions deux ou trois avant-hier, une petite dizaine ce soir et demain nous serons encore plus. J’y vais à me faire rougir les mains, hurle seul, je tape sur ma casserole avec ma cuillère de bois. Cela me fait du bien, je me libère de ma peur. Je veux qu’ils m’entendent ceux de l’hôpital MONDOR pour le dire que je les écoute, les admire et mon grand merci.
J’attends nos masques, nos gants, nos protections vestimentaires, les tests pour aller les rejoindre. On ne part pas en guerre la fleur au fusil. Ne nous illusionnons pas si le virus poursuit sa diabolique progression, nous irons au confinement total. Il faudra alors dans chaque quartier, dans chaque rue, dans chaque bloc d’immeuble des bénévoles capables de faire le relais pour distribuer les nourritures, contrôler l’épidémie. Le Président de Carrefour a eu raison de dire hier due A2 que la crise sanitaire ne doit pas devenir une crise alimentaire et que la distribution de vivres est un service public dans cette période de crise sanitaire.
Ne nous affolons pas mais anticipons sur des bons choix : restez chez vous ! et respectez les quatre règles diffusées.
Anticipez ! C’est ce que je demande ce soir à tous nos élus de la République.
Quant à l’Affaire qui résonne de ses bombinettes, j’ai mes valeurs, mes convictions qui sont celles de la solidarité et de la tolérance, l’Affaire ne m’atteint pas.
Je pense à toi Sylvie, à tous mes ami.es de campagne touché.es par l’ennemi viral le vrai et celui de l’internet et à tous ceux qui sont malades. Je souhaite à tous un prompt rétablissement.
Christian
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