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Photo du rédacteur: Christian Paul ANDRÉChristian Paul ANDRÉ



RETOUR à l’école maternelle et primaire

Est-on prêt à Maisons-Alfort le 11 mai ?


AVANT PROPOS

La remarque d’un membre sur notre blog « Je viens de... Maisons-Alfort » et la lecture d’un article de presse sur les classes parisiennes m’amènent à écrire ce billet.

Notre membre de réseau s’interroge sur la nécessité de ré-ouvrir les écoles compte tenu des effectifs à 15 enfants qui conduirait à seulement 9 jours de classe par enfant jusqu’aux vacances d’été.

La Maire de Paris imagine réduire le nombre d’enfants à accueillir les enfants en groupes seront restreints, bien en dessous des 15 élèves maximum évoqués par gouvernement. Elle envisage des classes de 5 à 8 élèves environ en maternelle et une douzaine en élémentaire. Les écoles accueilleraient le publics prioritaires dans des établissements puis d’autres élèves s’il y a des places disponibles.

Et nous à Maisons-Alfort qu’en sera-t-il ? La Ville compte 13 écoles maternelles publiques, 12 écoles élémentaires publiques, 3 établissements privés.

Les questions qui se posent

Au niveau des élèves

Le nombre de jours d’école pour arriver à début juillet par classe de 15 élèves est bien sûr plus faible et réduit de moitié.

Les meilleurs et bons élèves en seront affectés : les programmes ne sont pas terminés à moins que les enseignants poursuivent le suivi des élèves à domicile (envoi des cours, des interrogations, corrections des copies, etc..). Cela est un travail supplémentaire qui leur seraient demandés. Cela est-il possible ?


L’école maternelle est une école de l’épanouissement et du langage.

Sa mission principale est de donner envie aux enfants d’aller à l’école pour apprendre, s'épanouir et affirmer leur personnalité : éveil de la personnalité, développement langagier, sensoriel, cognitif, social et affectif, éveil de la personnalité et de l’estime de soi. Il doit donner aux enfants l’envie et le plaisir d'apprendre pour leur permettre de devenir des élèves de CP.

Chaque parent est à même de s’interroger si leur enfant possède déjà ses acquis ou de demander conseil à l’enseignante le cas échéant.

La réduction du nombre d’enfants par classe est donc une bonne chose. Elle permet plus de disponibilité des enseignantes et des ASEM pour les enfants qui en ont le plus besoin. La réduction en dessous de 15 pourrait se justifier si les enseignantes se prononcent. Dans tous les cas, la réduction des effectifs permet au moins favorisés et à ceux qui ont pris du retard de pouvoir le rattraper.

L’école élémentaire c’est « lire, écrire, compter, et respecter autrui »


La décision parentale est plus difficile pour les classes élémentaires en fonction des acquis de l’enfant.



CP, CE1, CE2 : Écriture, lecture, calculs sont le socle des apprentissages. Le niveau de l’élève est dépendant de sa performance. Le 11 mai, il sait, ne sait pas lire ou écrire, faire une addition, une multiplication ou une division.

Les acquis de l’enfant dépendent du stade au lequel est le programme de l’enseignant et ce qui reste à faire. Pour les élèves les moins en difficulté, cela présente beaucoup d’intérêt et leur évitera une surcharge de travail l’année suivante. Pour les autres, cela changera peu si le programme se poursuit.

La réduction des classes en dessous de 15 élèves peut apparaître pénalisante pour les meilleurs élèves. Sans doute, un autre mode d’organisation qui consisterait à niveler les classes par niveau permettrait de résoudre ce dilemme. Il permettra aux élèves à niveau de compléter le programme et aux autres de rattraper le retard pris par le confinement, souvent sans peu de soutien de leurs parents. C’est une organisation délicate à mettre en place, j’en conviens.

CM1 et CM2 : Consolidation de la langue française (écrites et orale), maîtrise des principaux éléments mathématiques (nombres, calcul, géométrie...), histoire, géographie, enseignement moral et civique sont les matières incontournables.

La réduction du nombre d’élèves risque d’avoir un effet négatif pour les entrées au collège en 6ème. Il paraît important que les classes ne soient pas réduites en deçà de 15 élèves.

Au niveau des parents


Accepter ou non un retour à l’école des enfants dépend non seulement du niveau de l’enfant mais aussi des contraintes familiales propres et professionnelles.

Sur le plan familial se pose la question de la garde des enfants, de l’ouverture ou non des contrats bleus pou Maisons-Alfort, de l’opportunité compte tenu du COVID-19 de confier les enfants aux grands-parents, de se regrouper par famille, d’agir en solidarité avec ses voisins.

Sur le plan professionnel l’aptitude et la capacité de chaque famille à pouvoir télé-travailler (ce n’est pas toujours possible), à réduire son temps de déplacement en organisant dés déplacement au travail en covoiturage, à prendre si cela est possible des jours de RTT ou de congés (ce qui signifie sacrifier les vacances pour certains), à ne pas avoir un métier nécessaire à la gestion du déconfinement (hospitaliers et autres).

Une réflexion semble devoir être portée par les services de la Mairie de Maisons-Alfort pour répondre à tous ces besoins particuliers : sortie d’école, activités post scolaires, accueils journaliers.

Je voudrais terminer par une réflexion de ma belle-mère principale de collège pendant 20 ans : « Vous savez Christian, le retour à l’école des enfants n’y changera rien. En juin, les enfants sont déjà en vacances et nous faisons souvent de la garderie. Les jeux sont faits, croyez-en mon expérience. »

A chacun sa vérité ! Réfléchir et d’agir s’il le souhaite. Ensemble, on est mieux que tout seul. Qu’en pensez-vous ?

Dernière mise à jour : 1 mai 2020

Avant propos

J'aime La Poste, mon facteur qui est, depuis peu, une charmante factrice.

J'aime mon bureau de Poste du Charentonneau , ses employés qui me connaissent bien.

J'aime le bureau de Poste de Liberté-Verts-de-Maisons pour lequel je me suis engagé pour qu'il ne ferme pas avant les élections municipales.

J'aime La Poste pour bien la connaître grâce à ma femme et mes nombreux amis qui y travaillent. Sylvie, Isabelle je pense à vous.

La Poste, c'est une belle maison, une entreprise formidable.

C'est celle aux spots publicitaires toujours gais et dynamisants ; " C'est pas écrit La Poste" vous vous en souvenez !

La Poste, c'est notre entreprise nationale toujours sur un pied de guerre pour relever les défis de la société. C'est celle qui doit faire face à sa mutation encore une fois après avoir affronté les 35 heures, la création de sa Banque Postale, la branche Colis face à l'ouverture à la concurrence, la branche Courrier, la plus pauvre qui ne résiste plus à internet malgré l'augmentation du timbre de 10% par an.

La Poste peut-elle faire autrement si elle veut sauvegarder ses emplois ?


La Poste c'est bien mais la Poste principale Boulevard CADIOT ce n'est pas bien !


Hier, j'étais tout heureux de trouver enfin ma poste du Charentonneau ouverte. Je me suis précipité à 10 heures pour envoyer un petit colis d'anniversaire à mes beaux-parents et prendre une lettre recommandée.

En ce début d'heure de pointe, la file d'attente n'était pas plus longue qu'à l'habitude. Devant moi il y avait 4 personnes sur la rue. Une jeune préposée à la sécurité au brassard voyant nous encadrait. Elle renseignait le public sur rue pour faire accélérer les passages.

Je me dis bravo La Poste !

Mon voisin du "mètre obligatoire" tenait dans sa main le même papier que moi. Je le vois repartir après une courte conversation avec la surveillante. Mon esprit s'inquiète. Notre organisatrice vérifie l'objet de ma visite. Elle m’indique aussi que mon recommandé était à CADIOT. Elle m'introduit en coupe-fil auprès de la commise libre pour scanner mon colis. Chose faite.

J'hésite à aller à CADIOT. 10 minutes de marche. Je me décide. J'y vais...


Comment LA POSTE principale de CADIOT me reçoit



A l'arrivée, en traversant aux feux tricolores, j'aperçois une rangée humaine compacte qui débordait sur 15 mètres du porche prés de l'entré principale.

Affable comme à mon habitude je demande à ma prédécesseure de file indienne s'il s'agit de la queue pour le recommandé. Elle me répond "oui" avec un air vous vous en doutez attristée. Comme je lisais attentivement mon récépissé de recommandé, j'ai téléphoné au 3616 indiqué. On ne sait jamais ma factrice pourrait me l'apporter demain ?

A force de questionnements anonymes qui nécessitent d'incessants tapotements avec "appuyez sur 1,2 ou 3". Il me faut choisir en faisant attention de ne pas oublier. Ouf ! Je tombe sur la bonne question ? Nenni ! ce n'est pas la bonne. Le robot m'interroge en final pour savoir si je suis satisfait de sa réponse à noter entre 1 (pas zéro) et 5....

Devinez ce que j'ai noté ?

Ce recommandé était important puisqu'il s'agissait d'une réponse du tribunal des tutelles. Je cède pour faire le poireau sous le porche venteux qui mène à l'espace dédié pour la circonstance. Je n'ai pas de chance, il n'y a pas de soleil. J'ai froid comme tout le monde.

Ainsi s'égrène mon temps. Je compte les personnes : 20. Je me réconforte en regardant 30 minutes plus tard la file arrière. Elle est la même qu'à mon point de départ. Il ne me reste plus que trente minutes ? Je croise mon voisin du mètre obligatoire du Charentonneau qui sort. Il ne reste plus que 10 personnes devant moi.

Ce temps perdu me donne l'occasion d'arrêter ma factrice qui repart à vélo en tournée. Elle me confirme que les recommandés sont mis en boite aux lettres sur "ordre de la Direction". J'observe les nouvelles recrues temporaires qui viennent donner un coup de main. Elles n'ont pas l'habit d'usage. Les belles camionnettes jaunes viennent se réapprovisionner. Les autres facteurs repartent en tournée.

Je me plais à penser au billet que j'écrirai à mon retour et à mon petit coup de gueule sympa.


LA POSTE est-elle toujours LA POSTE à Maisons-Alfort

Je suis éberlué par l’organisation de ce bureau de Poste. Comment le directeur a-t-il réparti les effectifs ? Les cinq bureaux de poste de Maisons-Alfort comptent habituellement un guichet plus un préposé chargé de faire la navette aux heures de pointe . Ils sont réduits deux personnes soit 70% de moins ! . A cela s'ajoutent les heures d'ouverture réduites en amplitude et jour (ouvert seulement du lundi au Jeudi de 8h00 à 13h).

Deux personnes servent Maisons-Alfort de ses petits colis et recommandés pour une ville de + de 55 000 habitants !

Je pense aux trois autres bureaux plus éloignés que le mien (Alfort, Vert-de-Maisons et Les Planètes).

Je pense aux personnes fragiles, à celles du troisième âge.

Comment font-elles ?

Je remercie les titulaires qui m'ont délivré mon recommandé. Elles ont été efficaces, dévouées et souriantes malgré le rythme de service imposé. Cela rattrape un peu le dysfonctionnement de gestion de la direction. Le grand chef de CADIOT !..


Augurons que cette journée "extra ordinaire" et ce mode de fonctionnement ne perdurent pas dans l'après COVID-19 et que nous sauvegarderons encore nos 5 bureaux de poste maisonnais .


Et puis un peu d'histoire pour se souvenir, rire, s'amuser et transmettre





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Photo du rédacteur: Christian Paul ANDRÉChristian Paul ANDRÉ

Avant propos

Ce matin en me réveillant, je comprenais la lassitude qu'exprimait notre amie, soignante à Mondor, du réseau de Facebook Je viens de... Maisons-Alfort. Elle avait envie de souffler, de ne plus parler de ce maudit virus. Moi aussi, j'aimerais ne pas y penser. Écrire comme je le faisais avant sur les maisonnais.es, sur leurs réussites, l'Art, la Musique, la Solidarité. Écrire sur tout ce qu'il y a de beau dans notre belle ville, tout ce que nous aimerions y voir faire et ce que nous ne voulons pas. J'aurais aimé butiner pour faire partager mon miel mais voilà, j'attends comme vous  le déconfinement. Je réfléchis de mes 65 ans qui bourdonnent.

Quelque chiffres et réflexions au 26 avril 2020

La situation paraît s'améliorer, tout le monde le sait ou presque. Tant mieux mais il faut rester prudent jusqu'au 11 mai.

Il est vrai de dire que les enfants de 0 et 19 ans ont été les moins touchés. Les données hospitalières qui enregistrent les cas graves et sérieux appuient cette remarque. L'épidémie de CORONAVIRUS qui sévit Île de France est très sévère. La comparaison avec le Grand Est amène à réflexion après le confinement.

Comparaison Île de France Grand Est

* Les enfants entre 0 et 19 ans ne sont pas touchés. Cela doit être attribué à la politique de confinement des écoles et des universités, au comportement du virus. Il semble épargner les plus jeunes en lien avec des facteurs organiques qui sont à l'étude.

* Le virus attaque crescendo les personnes les plus âgées, moins résistantes et plus fragiles (soucis cardiaques, pulmonaires et obésité).


     Le graphique ne tient pas compte du poids de la population. Il y a plus de 12 millions de personnes en Île de France, 24 fois plus ! qu'en Grand Est (511 000 habitants).

La situation de déconfinement appelle cependant à beaucoup de vigilance. Le virus pourrait à nouveau se transmettre particulièrement dans les rassemblements de foule. Les déplacements pendulaires en transport en commun, la fréquentation des grands centres commerciaux et leur climatisation, les salles de sports, les grands restaurants, les salles de spectacles demanderont une attention particulière.

Les gestes barrières plus les masques (et gants ?) seront à respecter plus qu'à l'habitude, au-delà de l’heure qui est actuellement accordée.


La tendance s'améliore lentement

* Les décès journaliers en Val de Marne se stabilisent à nouveau.

*Les hospitalisations en soins intensifs confirment leur décroissance

* Les entrées en hospitalisation aussi, ce qui permet d’améliorer les capacités hospitalières d’accueil et la pressions sur nos soignants.


     Si ces tendances se poursuivent jusqu’au 11 mai, chacun décidera du comportement qu'il adoptera dans le déconfinement pour lui-même, sa famille, ses amis et les autres. Ce choix est tout naturellement induit par son rapport personnel au risque et à la mort. De nombreux articles sont parus dans la presse à ce sujet, ils portent à la réflexion acceptons nous la mort ou voulons nous être immortels ? Acceptons-nous le risque sanitaire et ses conséquences ? Voulons-nous un État qui nous protège à 100% et quel prix sommes nous prêt à payer pour cela ?

Je laisse chacun s’interroger pour l'après Covid-19.

Une question ce matin.

Après le confinement est-ce que j'accepte de prendre le risque de mourir ?



Laisser oui ou non sur mon post Facebook, si vous le souhaitez.



Covid-19 26 avril en Val de Marne (dont Maisons-Alfort)






 


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